Premiers échanges de la matinée (17 mai 2014)

Un retour sur les premiers échanges entre les participants, les animateurs et des intervenants pour ce samedi matin.

Mathieu (@geo_in_geo) nous a partagé son expertise sur l’utilisation des cartes, et les enjeux multiples : politiques, territoriaux…Que change donc le numérique dans les modes de fabrique cartographique ? Il n’est autre qu’un facilitateur. Les cartes sont aujourd’hui démultipliées, et de nouveaux acteurs apparaissent. Un exemple, un géo-symbole pour illustrer son propos. Les sites institutionnels, les calculateurs d’itinéraires et les amateurs n’auront pas eu la même réactivité, la même vision… Les flux d’informations se complexifient. Utilisateurs et véritables producteurs. La carte est donc devenue un objet-frontière entre science et société. Mathieu a orienté les participants sur le potentiel des cartographies participatives et les récents jeux de données diffusés.

Interventions - Mathieu NoucherXavier (@xlitrico), quant à lui, nous a présenté un panel de portails pour consulter, produire des données à visée environnementale. Les flux, les formats de données évoluent, et les mises à jour sont variables en fonction des solutions à apporter au niveau local. De nombreux exemples d’applications, défis : Creek Watch, New York Big Data Squad, Kaggle, Portei, etc. Les problématiques environnementales, de santé suscitent déjà de l’intérêt auprès de nos science hackers.

Intervention - Xavier LitricoC’est au tour d’Olivier (@neuromancien), qui lui aussi a décidé d’aller au cœur de son sujet : les Digital Humanities. De multiples requêtes sont effectuées, et tant de corpus restent à explorer. Ils ne sont plus réservés aux chercheurs. Il faut maintenant s’appuyer sur les amateurs, les contributeurs. Quelques exemples triviaux pour cette fin de matinée au premier étage. En salle de réunion.

Pour conclure, Samy (@SamyRabih) revient sur les hackatons, les licences existantes, ainsi que les bonnes pratiques pour favoriser les rencontrers, concrétiser un projet. Qu’il soit informatique ou non. Le travail collaboratif et l’enrichissement personnel priment. Pas de rétribution. Les licences se raccrochent à différentes philosophies, combinaisons de lettres : GPL, CC-BY-SA, etc. Il nous donne envie d’utiliser Git. N’oublions pas de documenter le projet de ce premier Science Hack Day.

Nos quatre participants vont se lancer dans la même aventure, la même ‘timeline’. Partir de l’existant, et créer de la valeur. Quelques mots-clés : électronique, rural, sémantique…

Temps de pause. Idée(s) à venir.
L’Open Bidouille Camp bouillonne en bas.